Pendant les vacances, nos bonnes habitudes écologiques prennent souvent le bord, mais avec un minimum de planification il est possible de diminuer notre empreinte écologique même en vacances… Voici 5 trucs et astuces pour des vacances plus écologiques, mais également plus économiques.
On le répète sans cesse, il faut arrêter d’acheter des bouteilles d’eau en plastique, puisqu’elles sont extrêmement dommageables pour l’environnement et environ une bouteille sur neuf se retrouve réellement à la récupération. Les Québécois en sont extrêmement friands ; nous en consommons beaucoup (trop!), soit plus d’un milliard par année au Québec seulement.
Pourtant, entre 25 et 40 % de toute l’eau embouteillée est tout simplement de l’eau du robinet filtrée et vous la payez environ 10 000 plus cher que l’eau du robinet d’où elle provient. Cette eau potable vous la payez d’ailleurs déjà avec vos taxes municipales. Toutefois, je suis confiante, le vent est en train de tourner en matière de bouteilles d’eau…
Lorsque vous partez en vacances que ce soit en randonnée d’une journée ou plusieurs jours sur les routes du Québec, apportez-vous une ou plusieurs bouteilles d’eau réutilisables. Pour les garder fraîches pendant plusieurs heures, vous pouvez congeler vos bouteilles la veille, en évitant de trop les remplir pour ne pas avoir une explosion dans votre congélateur.
Si vous partez à l’étranger, vérifiez si la destination où vous vous rendez a de l’eau potable directement du robinet et si oui, apportez votre bouteille d’eau réutilisable (par exemple : en Islande, l’eau est très potable !).
Pour les buveurs de café comme moi, la même chose s’applique pour la tasse réutilisable. Cette tasse vous permettra d’éviter les tasses jetables qui prennent des milliers d’années à se décomposer (surtout le styromousse). De plus, certains commerces proposent de petits rabais lorsque vous apportez votre tasse réutilisable.
Si vous avez mis en application les trucs #1 et #2, vous êtes peut-être prêt à faire un pas de plus et à apporter votre ensemble de vaisselle et d’ustensiles réutilisables. Ola Bambou propose un très bel ensemble d’ustensiles que je me suis procurée et que je traîne partout avec moi.
Que vous soyez en camping, au chalet ou sur la route, évitez ainsi l’utilisation de vaisselle en plastique ou en styromousse.
Vous pouvez même demander aux restaurants qui proposent de la vaisselle jetable de mettre votre repas directement dans vos propres assiettes et/ou contenants.
Bien souvent, je suggère aux restaurants de passer à la vaisselle réutilisable et dernièrement, j’ai trouvé très dommage d’apprendre qu’un restaurateur rapide avait tenté le coup avec de la vaisselle réutilisable et que ses clients la jetait aux poubelles.
En apportant vos propres contenants et ustensiles, vous vous assurez de ne pas faire d’entraves à vos principes et dites-vous, qu’en vacances c’est le meilleur moment de l’essayer. Vous ne connaissez personne !!!
En vacances, nous avons souvent plus de temps. Il peut donc être intéressant de se déplacer à pied ou à vélo plutôt que d’utiliser l’auto lors de vos déplacements en ville, pour vos commissions par exemple.
Si vous avez vraiment besoin d’une voiture, c’est peut-être le temps de faire l’essai d’une voiture électrique en la louant. Je rappelle d’ailleurs qu’en 2015 nous avions fait le tour de la Gaspésie en 2015 pour moins de 20 $ en électricité. Pas cher, pas cher !
Il est possible de faire la location d’une voiture électrique, notamment chez Roulez électrique à Trois-Rivières : http://roulezelectrique.com/bolt-ev-2017-location-roulezelectrique/
N’oubliez pas que si vous avez des questions sur les voitures électriques, il nous fera plaisir de répondre à toutes vos questions. Écrivez-nous.
Après vos déplacements en auto ou en avion, il est possible de compenser vos émissions de gaz à effet de serre sur plusieurs sites québécois. Par exemple. Le site Planetair vous permet d’inscrire le type de carburant, le type de véhicule et le nombre de kilomètres parcourus afin de définir le nombre de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre générés par votre parcours.
Par exemple, pour 1000 km en mini-fourgonnette, vous aurez généré 0,22 tonnes d’émission. Il vous faudra défrayer 5,94 $ pour compenser vos émissions. Évidemment, un voyage en avion coûtera plus cher à compenser. Je rêverais d’ailleurs que les compagnies aériennes ajoutent automatiquement cette compensation à tous leurs tarifs.
Le portefeuille de Planetair contient uniquement des crédits-carbone certifiés Gold Standard. Cette norme exige que les projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique impliquent également le développement durable de la collectivité locale (augmentation du niveau de vie, transfert des connaissances, création d’emploi, réduction de la pollution, etc.). Des organismes externes autorisés évaluent rigoureusement la qualité environnementale de tous les projets Gold Standard, ce qui vous assure que vos sous soient utilisés à bon escient.
Sur ce, je vous souhaite de belles vacances écolos et éconos !